• Agression d’une militante syndicaliste de l’Unef: l’extrême-droite avance, la contre-offensive aussi

    Cette agression fait suite à un contexte de pressions, de menaces et de violences verbales et physiques à l’encon- tre des militant-e-s de l’UNEF Paris 1. Cette campagne d’intimidation, menée par la Fédé Paris 1, organisation soi-disant « apolitique » a été relayée par l’UNI-Mét ainsi que par des réseaux d’extrême-droite, ce qui ne laisse que peu de doutes quant au caractère politique de l’agression….

    L’apolitisme prôné par la Fédé Paris 1 et ses associations ne dissimule plus les liens nauséabonds que certains de ses membres peuvent entretenir avec les idées d’extrême-droite. Sous couvert d’indépendance, ces étudiants entretiennent le sexisme, l’homophobie, le racisme et autres discriminations à l’université, ce qui constitue une porte d’entrée pour l’extrême-droite la plus radicale là où elle ne peut encore s’assumer au grand jour.

    Lundi 21 octobre au soir, une autre militante syndicaliste de Nanterre s’est fait agresser à Paris. Il s’agit donc de la deuxième agression en une semaine contre des militants de l’UNEF. Cet événement s’inscrit dans le cadre d’une série d’attaques de l’extrême-droite contre des militants politiques et syndicaux. Une riposte unitaire est nécessaire.

    Le Collectif Antifasciste Paris-Banlieue (CAPAB) reconnaît dans cette agression une caractéristique fondamentale du militantisme d’extrême droite. Ces derniers mois, ce sont des dizaines d’agressions racistes, homophobes ou à l’en- contre de militant-e-s progressistes qui ont eu lieu dans toute la France. Moins de cinq mois après le meurtre de Clément Méric, c’est aujourd’hui deux nouvelles militantes politiques et syndicalistes qui se trouvent la cible de la violence de l’extrême-droite. Ces passages à l’acte sont le résultat de la propagation des thématiques de l’extrême droite dans la société qui les « autorise », les « légitime » auprès des sympathisant-e-s et militants. Le mouvement contre le mariage pour tous en est une illustration. La montée du FN simultanément à la multiplication de ce type d’actes est le signal que la riposte antifasciste doit s’organiser largement sans plus tarder.

    Le CAPAB mettra tout en œuvre pour participer à la construction d’une contre-offensive antifasciste militante. En cela, nous soutiendrons les initiatives des étudiantEs pour s’organiser et créer des collectifs antifascistes sur leurs universités. C’est le cas justement à Paris 1, où un collectif a vu le jour il y a quelques semaines.

    Le CAPAB invite toutes et tous à participer au meeting organisé par Solidaires étudiants Sciences Po ce jeudi 24 octobre à 19h00.

    Le CAPAB est solidaire des camarades syndicalistes étudiant-e-s et se joindra à eux dans leurs réponses à cet acte ignoble, preuve nouvelle s’il en fallait de la progression insupportable de la violence d’extrême-droite. 


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